Accueil Culture Journées cinématographiques de Carthage 2024 : Les Tunisiens en lice

Journées cinématographiques de Carthage 2024 : Les Tunisiens en lice

 

Record de participations des films tunisiens à la 35e édition des Journées cinématographiques  de Carthage qui auront lieu du 14 au 21 décembre prochain et de nouvelles sections créées pour l’occasion. 

Le comité d’organisation de la 35e édition des Journées cinématographiques de Carthage a annoncé ce lundi 4 novembre 2024 la liste des  films  de fiction, documentaires, longs et courts métrages tunisiens retenus  par le comité de sélection pour représenter la Tunisie dans les différentes sections des JCC. Les films tunisiens en lice ont atteint cette année un record qui n’a jamais été enregistré, soit 25 films dans différentes sections des Journées cinématographiques de Carthage.

Du nouveau dans cette édition des Journées cinématographiques de Carthage avec la création de deux sections parallèles : une compétition nationale   et la section «Panorama 34 ».

Pour la compétition nationale du film tunisien, le lauréat de cette compétition se voit décerner une médaille d’or et un prix  important, en plus de plusieurs récompenses offertes par les partenaires officiels du festival.

Quant à «Panorama 34», elle propose au public des Journées cinématographiques de Carthage la possibilité de découvrir 7 films tunisiens qui devaient être projetés l’année dernière lors de la 34e édition des JCC, sauf que l’annulation de l’édition 2023 quelques jours avant son ouverture, en signe de solidarité avec le peuple palestinien, a imposé la création de cette section, faisant en sorte que le nombre total des films aux JCC 2024 atteint 32 films. 

Parmi les moments phares de cette édition, une séance spéciale consacrée à une pionnière du cinéma tunisien, une projection spéciale de la première expérience cinématographique de Dorra Zarrouk en tant que réalisatrice et productrice. Le film s’intitule “Where are we?”, un film documentaire  placé dans le cadre de l’hommage à la Palestine.

Revenons aux films tunisiens sélectionnés dans la compétition officielle des films de fiction longs-métrages : «Là d’où l’on vient (La source)» de Meryam Joobeur, «Aïcha» de Mehdi Barsaoui, «Les enfants rouges» de Lotfi Achour, «Borj El Roumi» de Moncef Dhouib.

Dans la compétition officielle de courts-métrages de fiction: «Makun» de Farès Nanan, «Bord à bord» de Sahar El Echi, «In Three Layers Of Darkness» de Houcem Slouli, «Leni Africo» de Marwen Labib.

Quant à la compétition officielle des films documentaires courts métrages,  elle compte : «Les derniers jours avec Eliane» de Mehdi Hajri et «Au Bout Des Doigts» de Aida Chamekh. Et pour les longs métrages documentaires, nous citons la présence de «Sh’hili» de Habib Ayeb, «La mémoire et les rêves» de Mohamed Ismail Louati et «Matula» de Abdallah Yahia. 

Dans la section «Ciné-promesse» réservée aux premières œuvres, la Tunisie propose  «Les Buveurs des larmes» de Hazar Abbassi, «1321» de Bilel Zaghdoudi,  «Ici et là» de Youssef Guermazi, «Une malédiction» de Bothayna Aloulou. Dans la compétition nationale  des longs métrages documentaires, «Looking for my mother» de Anis Lassoued, «La Fille du 08 janvier» de Marouen Meddeb, «La couleur du phosphate» de Ridha Tlili, «Maudite Aphrodite» de Karim Souaki. Et pour les longs métrages de fiction, «Agora» de Ala Eddine Slim, «Le Pont» de Walid Mattar, «The Dying of The Light» de Kays Mejri et «La zone» de Lassaâd Dkhili.

Côté compétition nationale,  des courts métrages de fiction, «Le Nuage Amoureux» de Nacer Khemir, «Fiction» de Hamza Ouni,  «Loading» de Anis Lassoued, «Où est Diana» de Samy Chaffai,  «Au-delà de la réalité» de Béchir Zayene,  «Le sentier de Aïcha» de Selma Hobbi. Dans la section “ Diaspora” non compétitive, nous trouvons «Sudan, remember us» de Hind Meddeb (Documentaire), «Behind the sun» de Dhia Jerbi (documentaire), «Sulla Terra leggera» de Sara Fgaier (fiction).  Enfin, dans  la section  «Panorama 34», figurent les films suivants : «Stone» de Karim Berhouma, «Wed» de Habib Mestiri, «Asfour Jenna» – «Bird of paradise»  de Mourad Ben Cheikh, «Rehlet Wejden» de Khaled Barsaoui et «Silentium» de Nidhal Chatta.

Charger plus d'articles
Charger plus par Asma DRISSI
Charger plus dans Culture

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *